Courts et compréhensibles, les dictons se transmettent depuis le Moyen Âge et véhiculent diverses indications, conseils et observations directement liés aux pratiques agricoles.
Avant les transformations liées à la mécanisation, la récolte du blé ou des céréales, indispensables à la subsistance des campagnes, est synonyme d'une attention constante des paysans. Les mois d’avril et de mai sont cruciaux pour les futures récoltes, alors que les stocks engrangés l'année précédente s'épuisent. Aléas climatiques et prix du blé ont souvent entraîné des mouvements de contestation paysanne durant les mois de mai et de juin, à des échelles locales comme régionales.
Les paysans ne sont cependant pas démunis : en tirant profit de l'observation des signes de la nature, ils savent prévoir ou anticiper les changements climatiques. C'est cette connaissance et cette pratique du monde paysan que l'on retrouve dans de nombreux dictons liés à la météo.
Bien qu'approximatives, qui plus est en période de changement climatique, ces expressions sont profondément ancrées dans la tradition et la culture populaires :
En avril ne te découvre pas d’un fil.
Avril fait la fleur, mai en a l’honneur.
Mamert, Pancrace, Servais sont les trois saints de Glace, mais Saint-Urbain les tient tous dans sa main.
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Illustration : F 3413/285/a - Type de paysans des hautes vallées, Fournier, Gap.La salle de lecture et les services de recherches à distance et de numérisation à la demande sont maintenant fermés. Plus d'informations en cliquant ici.
Vol, vagabondage et mendicité, coups et blessures, délaissement d'enfant, assassinat, dettes envers l'État... Les motifs d'incarcération ne manquent pas au XIXe siècle !
Vous retrouverez ici les registres d'écrou numérisés qui consignaient les hommes et les femmes placés dans les prisons des Hautes-Alpes. Ces documents mentionnent le plus souvent l'état civil du détenu, sa description physique, le signalement de ses vêtements, le motif d'incarcération et la date du jugement qui a ordonné la détention.
Dans le département, les villes de Briançon, Embrun et Gap avaient chacune trois types de prisons :
Par ailleurs, une prison centrale (la première de France !) pour écrouer les individus condamnés à des peines supérieures à 1 an existait à Embrun.
La ville de Gap disposait également d'une maison de justice dans laquelle étaient écroués les accusés qui devaient passer en Cour d'assises.
Pour réaliser vos recherches, vous avez la possibilité de filtrer les résultats par ville et/ou type de prison.
Si vous connaissez le motif d’incarcération de la personne recherchée, filtrez les résultats de votre recherche pour ne faire remonter que les :